La vision de « transcendance » défendue par TYB réside à inscrire nos entreprises dans des modèles d’organisations plus durables, vecteur à la fois de performance et d’impact positif.

L’entreprise dans un monde qui change

Quand la rentabilité était le maître le mot à l’époque de la révolution industrielle, elle n’est plus suffisante pour qu’une organisation soit durable aujourd’hui. En effet, les nouveaux enjeux sociétaux et environnementaux ont façonné de nouvelles attentes chez les collaborateurs et les acteurs économiques quant au rôle de l’entreprise dans la société.

Avec l’émergence de nouvelles contraintes et aspirations, la capacité à s’adapter à un monde en constante mutation, technologique et sociale, devient indispensable.

Plus qu’un devoir éthique ou moral, il s’agit aujourd’hui pour nos organisations de se transformer pour survivre.

Urgence de résilience

La crise récente et celles à suivre font émerger deux comportements : ceux souhaitant un retour au « business as usual » et ceux désirant être acteurs du « monde d’après ». Si l’on souhaite faire de cette crise une opportunité, il y a urgence.

L’urgence est double. D’une part parce qu’il devient indispensable d’adopter des modèles pouvant s’adapter aux futures crises et changements sociétaux comme l’évolution des modes de travail. D’autre part parce qu’il est temps pour nos organisations comme pour les individus qui composent notre société de prendre notre part de responsabilité et être à la hauteur des défis de demain d’aujourd’hui.

On assiste d’un côté à une prise de conscience croissante des individus (particulièrement les nouvelles générations) sur les enjeux qui nous font face et leur place dans la société. De l’autre côté, on voit des entreprises fonctionnant avec des modèles économiques, culturels et de gouvernance calés sur la révolution industrielle. On continue à diviser scientifiquement l’organisation du travail à la Taylor, à cloisonner l’information, à penser les ressources infinies et à considérer les salariés comme des unités de travail à encadrer avec la plus grande rigidité possible…

Résultat, la France a l’un des taux d’engagement des salariés le plus bas d’Europe. 90% des salariés ne se sentent pas engagés dans leur organisation (1) alors que selon les études, des collaborateurs impliqués dans leur travail réduiraient drastiquement l’absentéisme et le turnover (respectivement de 41% et 24%) et augmenterait la productivité et la rentabilité (17% et 21%) (2).

Notre modèle historique s’essouffle et ne correspond plus ni aux limites de notre environnement (comme le disent les scientifiques depuis un certain temps (3) …) ni aux aspirations des nouvelles générations (comme je vous le dis aujourd’hui).

Changement nécessaire, source d’opportunités

L’évolution rapide de l’environnement technologique, les problématiques liées à l’attraction et la rétention des jeunes talents, le besoin croissant de flexibilité sont autant de défis que d’opportunités. Le changement devient aujourd’hui la norme et la capacité à s’adapter à un monde en constante mutation est non seulement nécessaire, mais favorise de saines remises en question, sources d’innovation et d’impact positif. C’est du moins la philosophie qui anime les méthodes TYB. 

Lien intergénérationnel, une ressource trop peu exploitée

Millennials, génération Y, digital native, « petits cons » … peu importe l’étiquette que l’on veut leur coller (je me retrouve personnellement bien dans la dernière), il est bien un nouveau type de population aux compétences et motivations différentes de la génération qui les précède. Malgré une hétérogénéité de leurs profils, les « Millennials » (4), « nés avec un écran dans les mains », maîtrisent les nouvelles technologies, les modes de communication modernes, veulent consommer responsable, avoir un impact positif, recherche du sens et de l’accomplissement dans leur travail plutôt que la sécurité (5) … autant d’agitateurs de statu quo qui en font des leviers d’innovation incroyables pour les organisations.

Je crois qu’en connectant l’expérience des générations précédentes avec les capacités des nouvelles, il est possible d’initier un développement plus vertueux et durable de l’entreprise.

La recherche d’impact deviendrait-elle in fine la norme pour une organisation ? Une nouvelle pyramide des besoins est-elle en train d’émerger pour nos entreprises ? C’est l’espoir qui anime TYB, prenant la liberté d’adapter la pyramide de ce cher Abraham Maslow (sans rancune): 

La vision de « transcendance » défendue par TYB réside à inscrire nos entreprises dans des modèles d’organisations plus durables, vecteur à la fois de performance et d’impact positif.

L’objectif est ambitieux, transcender l’entreprise pour transformer la société. 

(1)  State of global workplace – Gallup – 2017

(2) Etude “Determining Employee Return on Investment” – Human Capital Institut – 2010

(3) The Limits To Growth – Rapport Meadows, commandité par le club de Rome – 1972

(4) personnes nées entre 1980 et 2000, selon Forbes

(5) Millennials at work – PwC – 2011

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